A proximité immédiate de la gare centrale d'Amsterdam, beaucoup de touristes (intéressés ? curieux ?) y font un détour pour découvrir de jolies petites ruelles de part et d'autre du canal, et les belles femmes en vitrine. Attention toutefois, interdiction de prendre des photos, la police veille.
Le quartier chaud d'Amsterdam, très fréquenté par les marins dès le 14ème siècle, est également connu sous le nom de Walletjes (les petits murs), à cause de l'étroitesse des vieilles ruelles.
La ville à toujours observé une certaine tolérance vis-à-vis de la prostitution, localisée dès le début dans cette partie de la cité. Depuis 2008, cependant, la mairie accompagne la mutation du quartier. Tandis que les services de la police traquent les activités illégales et les expulsent, les services de la municipalité encourage l'installation de restaurants branchés, galeries d'art... Les jeunes créateurs sont invités à investir les vitrines vacante, mises à leur disposition dans le cadre du programme Red Light Fashion.
La transformation annoncée a toutefois fait débat : la plupart des Amstellodamois sont favorables à la chasse aux activités illégales, mais beaucoup défendent aussi l'idée d'une prostitution encadrée, plus respectueuse, selon eux, du droit des prostitués. Aux Pays-Bas, celles-ci paient des impôts bénéficient d'une couverture sociale, de contrôle médicaux et sont même représentées par un syndicat, le Rode Draad (le fil rouge). En même temps, c'est aussi le plus vieux métier du monde...
Pour information, j'ai entendu un prix horaire de 50 à 70€.
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